COMMENT LA PANEURYTHMIE FUT CREEE AU LEVER DU SOLEIL PAR LE MAITRE DEUNOV

Concert-récital 18.11.2006

Mémoires du « Lever du Soleil », tome І, tome ІІ, tome VІІ

Musique: le Maître Deunov — Béïnsa Douno

Avec la participation de:
Yoanna Strateva – violon; Anna Karalacheva – violoncelle
Boyana Jelyazkova – violon; Bojidar Simov – guitare

Présentateur : Petar Vanguélov

Dans le salon de la commune du Lever du Soleil Rue Tchekhov 16-А

Première partie

 

Deuxième partie

Galerie:

Première partie:

COMMENT COMMENÇA LA PANEURYTHMIE?

Raconté par Boris Nikolov
В: Изгревът … Т. 1. София, 1993, с. 399. ISBN 954-799-183-3

Une fois, étant rassemblés autour du Maître au Lever du Soleil, Il nous chanta une petite chanson. Il se tourna vers nous et dit: „Pourriez-vous me danser une ronde?“ Nous nous rangeâmes, chacun tenant la ceinture de son voisin, selon la manière traditionnelle de danser la ronde dans la région de Sofia, et nous attendîmes.
À cette époque-là, il n’y avait pas de Bulgare qui ne sache pas danser la ronde. Si quelqu’un ne savait pas danser la ronde, il ne pouvait pas se marier: c’était ainsi à l’époque. Les jeunes filles et les jeunes hommes se choisissaient à la place du village, à la ronde. Si une jeune fille savait faire de bons petits pas rapides avec les pieds, cela voulait dire qu’elle était habile, travailleuse, et qu’elle était capable de faire le ménage et diriger une maison. C’était une appréciation exacte, vérifiée par les Bulgares pendant la vie à la campagne.
Alors, le Maître nous chanta une petite chanson et dit: „Et maintenant, pourriez-vous mettre des mouvements convenables à cette mélodie?“
Certains essayèrent, mais ce n’était pas réussi. Rien ne marchait. Si c’était une ronde, nous pourrions la danser, mais c’était une mélodie, et elle n’était pas convenable pour être dansée en ronde. Le Maître nous montra des mouvements qui allaient avec cette petite chanson, après avoir vu que nous ne pourrions pas la danser en nous tenant par les mains et rangés en cercle, en ronde bulgare. Puis, Il nous chanta une autre mélodie, et nous demanda de nouveau si nous pourrions lui mettre des mouvements. Nous essayâmes, mais nous ne pûmes rien mettre, et nous haussions les épaules d’un air coupable.
Le Maître ne nous dit rien d’autre. Puis, Il se retira en haut, dans sa petite chambre, et Il joua sur son violon toute la nuit, jusqu’au matin, une mélodie inconnue pour nous. Le matin, Il joua la mélodie devant nous et montra les mouvements à quelques sœurs qui étaient musiciennes: elles avaient l’oreille musicale et le sens musical pour le rythme et le mouvement. Ainsi, le Maître commença à enseigner les mouvements d’abord à une des sœurs, Katya Griva. Après, le Maître les montra aux autres sœurs aussi, et c’est comme cela qu’un groupe de quelques sœurs se forma pour qu’elles apprennent les mélodies que le Maître donnait, ainsi que les mouvements respectifs.
Ainsi, en un mois, la Paneurythmie naquit devant nos yeux à tous, et nous tous nous participâmes. Plus tard, ce groupe de sœurs commença à enseigner aux autres.
Les musiciens notaient et apprenaient le texte musical. Enfin, tous se rassemblaient sur la clairière et toutes les mélodies furent montées avec des mouvements, sous la surveillance du Maître. La Paneurythmie fut dansée pour la première fois : d’abord partie par partie, et puis en entier.
Le Maître a dit beaucoup de choses sur la Paneurythmie. Il y a aussi beaucoup de choses écrites sur elle. Nous la dansions sur la clairière du Lever du Soleil, au bivouac El Chaday, à Vitosha, au Sept Lacs de Rila; les amis des Fraternités en province la dansaient aussi.

„ÉVERA“

 

L’IMPULSION POUR LA PANEURYTHMIE

Raconté par Boris Nikolov
В: Изгревът … Т. 2. София, 1995, с. 402. ISBN 954-90041-1-2

Le Maître travaillait de manière très naturelle. Un soir, nous nous étions rassemblés 5 ou 6 frères et sœurs à la clairière, autour du Maître. Nedeltcho Popov qui était originaire des Rhodopes entama une conversation sur les chansons bulgares, les rondes bulgares et les danses populaires. Alors, le Maître dit: „Est-ce que quelqu’un de vous ici pourrait danser une ronde?“
Trois ou quatre personnes se prirent par la main et par la ceinture, et dansèrent quelques rondes populaires en chantant. Ils chantaient et dansaient, en faisant les pas l’un après l’autre, comme on faisait pour chaque ronde: avec des pas séparés, et le Maître les regardait. Il les regardait, concentré, et Il garde le silence. Puis, une sœur, Todora Yordanova Stantcheva, qui plus tard alla vivre avec Anguel Valkov, voulut montrer certains pas des rondes populaires de leurs villages. Elle était alerte, et elle chantait toute seule et dansait toute seule, et elle évoluait dans les pas comme si elle ne mettait pas pied par terre. Nous étions transportés.
Peu après, le Maître dit: „Je vais vous donner une petite mélodie. Quels pas donneriez-vous à cette mélodie? Le Maître chanta la mélodie.
La sœur Théodora essaya, mais elle ne savait pas quels pas donner et mettre à la mélodie. Et pourtant, la mélodie était simple et modeste. Après, c’est Nedeltcho Popov qui s’avança; il était aussi de la campagne: d’un village des Rhodopes; lui aussi, il essaya de mettre des pas à cette mélodie, mais c’était toujours sans succès. D’autres personnes se levèrent pour essayer. Mais, de nouveau pas de succès.
Alors, le Maître se leva: „Je vais vous montrer les vrais pas“.
Nous vîmes alors comment la mélodie et le mouvement se réunirent en une harmonie. Le Maître devint alors pensif, s’arrêta et se concentra en Lui-même. Une idée Lui vint. Et il nous oublia.
Nous commençâmes à danser ces pas et à chanter la mélodie. Et Lui, Il rentra dans sa chambre, alluma la lampe, et son violon s’entendait toute la nuit de l’intérieur, de la chambre. Donc, le Maître jouait, une idée Lui était venue, et Il se mit à l’élaborer avec inspiration, et c’est comme cela que fut mis le début de la Paneurythmie: une harmonie de musique et de mouvement.

„MARCHE, MARCHE“

 

COMMENT SE CREAIT LA PANEURYTHMIE?

Raconté par Boris Nikolov
В: Изгревът … Т. 1. София, 1993, с. 399. ISBN 954-799-183-3

Le matin suivant, le Maître sortit de nouveau dans la clairière tôt. Les mêmes frères et sœurs se trouvaient autour de Lui. Il donna alors la mélodie suivante avec les pas. Nous étions rassemblés autour de Lui et recevions tout avec un enthousiasme extraordinaire.
D’abord, le Maître donna la mélodie, et nous la chantâmes et apprîmes. Après, le Maître nous donna les pas pour la mélodie. Et c’était de cette manière que la Paneurythmie commença à se créer, exercice après exercice. Le Maître nous regardait jouer les exercices qu’Il avait donnés. Quand Il avait de nouvelles idées, Il montait tout de suite en haut, dans la petite chambre, Il prenait le violon et Il élaborait ces idées en détails. Ainsi, pendant un mois, Il créa la Paneurythmie. Le Maître trouva que cette création était bonne, et après Il se mit à donner les exercices dans le salon. Après, Il alla dans la clairière, les violonistes jouaient, et les autres dansaient, et Le Maître les regardait et corrigeait les erreurs. Il saisissait la mélodie par inspiration. En restant et en regardant les mouvements des amis, une nouvelle idée Lui venait à l’esprit, et Il allait dans Sa chambre, Il prenait Son violon et il la développait. Le jour suivant, Il jouait la mélodie et montrait les nouveaux pas.
Le premier groupe avec lequel le Maître travailla apprit bien tous les exercices de la Paneurythmie et commença à enseigner aux autres. Les musiciens apprirent les mélodies et formèrent un orchestre. Le jour vint où la Paneurythmie en entier fut jouée dans la clairière, un matin; l’orchestre était au milieu et le Maître dansait dans le cercle intérieur. Ainsi se fut le début de la Paneurythmie.
Puis, le Maître assigna la tâche à Olga Slavtcheva, qui était poète, d’écrire des paroles pour la Paneurythmie qui devaient correspondre à l’idée de la Paneurythmie. Olga donna les paroles selon des idées du Maître, ils s’habillèrent et s’accordèrent selon la forme et le contenu, et il y avait surtout un accord harmonieux avec la musique.

„PAS A PAS“

 

LA CLASSE DES VERTUE ET LE PENTAGRAMME DE LA PANEURYTHMIE

Raconté par Maria Todorova
Au Изгревът … Т. 12. София, 1999, с. 761–795. ISBN 954-9915-03-4

La Paneurythmie est l’expression des lois spirituelles et à travers elle, entre les forces de l’homme et les forces de la Nature s’effectue un échange complet selon les lois de l’harmonie qui existe dans la Nature Vivante, dans le Monde spirituel et dans le Monde Divin.
Quelque temps après, le Maître donna aussi le Pentagramme: c’est le même Pentagramme que le Maître avait donné aux premiers frères de la Chaîne Synarchique et qui était pendu aux murs dans les maisons des amis âgés. Quand l’École fut ouverte, nous voyions ce Pentagramme sur les murs des amis âgés.
Le Maître le donnait seulement à ceux qui avaient résolu correctement leur tâche avec l’École du Maître. C’était une initiation pour l’élève.
Un jour, quand nous nous étions rassemblés autour de Lui, Il dit:
– Le temps est venu pour nous de faire descendre ce Pentagramme des tableaux dans les cadres pendus sur les murs et de l’appliquer sur Terre.
Il en fut ainsi. Ce sont des exercices où les participants sont disposés en des rangs composés de cinq paires dirigés vers le centre et qui, pendant leur mouvement, occupent successivement les cinq sommets du Pentagramme: l’Amour, la Sagesse, la Justice, la Vérité et la Vertu.
Je voudrais mentionner aussi que, au début de l’École, le Maître avait créé un groupe interne de sœurs duquel moi aussi je faisais partie, et Il nous y tenait des conférences, des colloques; lors de chaque réunion, chaque sœur représentait une vertu donnée avec laquelle nous travaillions. La sœur dont c’était le tour d’être au sommet du Pentagramme dirigeait la réunion. Le Maître était assis, et Il écoutait et donnait ses directives. À la réunion suivante, une autre sœur occupait le sommet du Pentagramme.
Ainsi, le Pentagramme, avec ses cinq branches, tournait de droite à gauche, et nous tous, nous passions tour à tour par chacune des cinq branches. À cette étape-là, le Maître donnait les colloques devant la Classe des Vertus. Je le mentionne, parce que l’École était passée par cette étape de lutte intérieure avec le Pentagramme. Et voilà que le temps vint pour nous de passer par cette étape et de projeter en dehors de nous-mêmes dans du mouvement et de la musique.
C’est ainsi que le „Pentagramme“ de la Paneurythmie fut donné par le Maître.

Note: Les conférences du Maître devant la Classe des Virtus et le travail avec le Pentagramme sont publiés dans le livre „Le Lever du Soleil …“, tome ХІІ, avec deux annexes représentant des posters du Pentagrammes : noir et blanc et en couleurs.

„LE PENTRAGRAMME“

 

LE PENTAGRAMME DANS LA PANEURYTHMIE

Raconté par Boris Nikolov
В: Изгревът … Т. 1. София, 1993, с. 207. ISBN 954-799-183-3

L’idée vint de présenter le Pentagramme que le Maître avait donné pendant les premières années (celui qui était pendu sur les murs des amis âgés) par des mouvements et de la musique. Plusieurs entre nous savaient que le Maître avait fait une expérience avec la „Classe des Vertus“ consistant en un travail sur le Pentagramme pendant lequel les sommets du Pentagramme changeaient de place et que le sommet du haut se déplaçait vers la droite et allait de côté. Lors de la rotation, à sa place de gauche venait le sommet suivant et se posait en haut.
Les amis avaient l’expérience du mouvement du Pentagramme. Alors, un frère âgé décida d’utiliser cette idée, et il travailla longtemps pour créer un mouvement sous la forme d’un Pentagramme et accompagné par des mouvements et de la musique. C’était Tsotcho Dikov ; il n’était pas musicien, mais était une personne originale de par sa vie et sa pensée. Après avoir pris en considération le désir de ce frère, le Maître travailla un certain temps tout seul sur le Pentagramme. Après, Il commença à donner les mouvements, la mélodie et le texte du Pentagramme. C’est ainsi que l’exercice suivant se forma : avec une mélodie, des paroles et des mouvements donnés par Lui. C’est un exercice important et ce n’est pas facile à faire. Les amis l’ont appris assez difficilement. Un certain temps passa avant qu’ils l’apprennent bien.
Donc, l’impulsion de donner le Pentagramme était venu de Tsotcho Dikov qui avait fait le premier essai. C’était un frère ayant une personnalité originale; il travaillait comme laborantin chez le professeur Konsoulov. Il travaillait sans cesse sur le problème du mouvement de la Lune autour de la Terre, et il expliquait pourquoi son tour autour de son axe et autour de la Terre étaient les mêmes. Le problème de la Lune était le problème de sa vie. Il a publié un traité sur ce travail de recherche qu’il faisait. En relation avec ce travail, il a posé beaucoup de questions au Maître sur la Lune.

Et les réponses du Maître sur ces questions sont importantes. J’espère qu’il les a notées. Je ne sais pas qui a gardé son archive. Il m’a offert deux copies de ses travaux, mais je ne sais pas où ils sont passées. Tout ce que le Maître a dit sur la Lune est noté. Mais je ne sais pas où se trouvent ces notes.

„L’AMOUR EST UNE SOURCE“

 

LES MELODIES DU MONDE ET LA PANEURYTHMIE

Raconté par Maria Todorova
В: Изгревът … Т. 1. София, 1993, с. 167. ISBN 954-799-183-3

Quand la Paneurythmie se créait, un frère qui était musicien amateur, voulait que l’on prenne des mélodies du monde. Le Maître, Lui, Il puisait la Paneurythmie dans le Monde Divin et dans le Monde spirituel, et Il nous l’enseignait graduellement, exercice après exercice. Ce n’était pas un processus momentané, mais un processus vivant dans lequel nous étions présents, nous l’observions et nous participions très activement. Le Maître nous montrait les exercices, et après Il donnait la mélodie. Ou bien, Il appelait d’abord la mélodie, pour donner les exercices ensuite.
Quand ce frère vit donc tout cela, il pensa que c’était une combinaison tout à fait ordinaire de mouvement et de mélodie, et il décida de prendre part dans le travail commun. Ce frère s’appelait Anguel Yanouchev. Quand il décida de prendre part, il apporta dans son dossier des mélodies du monde, de compositeurs différents, et il voulait que l’on mette des mouvements convenables à ces mélodies. Quand Il vit cela, le Maître devint très inquiet et agité. Il m’appela et me dit: „Dis-lui que Mes chansons sont construites selon d’autres lois.“
J’allai le voir, je lui expliquai que l’on ne pouvait pas utiliser d’autres chansons et mélodies, je lui dis que le Maître Lui-Même m’avait envoyé. Mais il ne me crut pas, puisqu’il se croyait être un grand musicien. Alors, je l’appelai, je l’amenai auprès du Maître et je lui dis devant le Maître ce qu’Il m’avait demandé de lui dire. Je le lui dis, et le Maître était assis et écoutait. Yanouchev regardait tantôt moi, tantôt le Maître, et enfin il dit: „Cela, je ne le savais pas.“ Puis, il s’en alla.
Il y avait donc des forces dans la nature qui étaient incompréhensibles pour nous. Nous ne les voyions pas, nous ne savions rien d’elles, et pourtant chaque chanson se donnait conformément leur mouvement et direction. Ces forces sont inclues dans l’harmonie totale de la Nature Vivante. C’est un exemple pour le fait que dès le début, quand la Paneurythmie fut donnée, apparurent des esprits qui entraient dans des personnes diverses et tentaient de la changer. Ces esprits voulaient la pousser dans une autre direction dès le début de sa création. Cela arriva au milieu et aussi à la fin, quand la Paneurythmie était en train d’être donnée.
Cela arriva aussi après le départ du Maître: certaines personnes veulent changer le texte, voire la mélodie de la Paneurythmie. Parce que, de manière ou d’autre, les exercices de la Paneurythmie furent changés à cause de notre ignorance et de notre imperfection, chose pour laquelle le Maître était très mécontent. Ces esprits dons sont des conducteurs des mêmes forces qui voulaient détruire l’École dès le début. Elles entrent dans des personnes bien déterminées qui deviennent leurs conducteurs et exécuteurs.

Pourquoi je raconte tout cela? Parce que je veux vous dire qu’une époque est venue où Anguel Yanouchev s’est détourné du Maître et de la Fraternité: pendant le procès juridique contre la Fraternité en 1957–1958. Et pourquoi il s’est détourné? Parce que, quand une personne est devenue une fois le conducteur de ces esprits et forces qui voulaient détruire la Paneurythmie, la même personne, tôt ou tard, deviendra le conducteur des mêmes forces quand l’École a dû être détruite.
Le centre Le Lever du Soleil fut détruit par ce mécanisme, de l’intérieur – ces forces-là trouvèrent des conducteurs et ceux-ci devinrent les servants de ces forces-là. Le problème est clair pour vous, et pour moi aussi. Celui qui ne le voit pas clairement – qu’il vérifie lui-même!

„FIR-FUR-FENE“

 

LA DYSHARMONIE DANS LA PANEURYTHMIE ET LA RESPONSABILITE DES HABITANTS DU LEVER DU SOLEIL

Raconté par Maria Todorova
В: Изгревът … Т. 1. София, 1993, с. 209. ISBN 954-799-183-3

Chacun de nous a participé plus ou moins. Un groupe de quelques sœurs fut créé; elles étudiaient la Paneurythmie avec le Maître dans le salon, et après elles l’enseignaient aux autres amis qui venaient au Lever du Soleil.
Certains plus tôt, d’autres plus tard, les amis l’apprenaient et se l’enseignaient l’un l’autre. D’habitude, chaque personne qui venait pour la première fois, entrait dans le cercle, regardait ceux qui étaient devant, et dansait selon ce qu’elle voyait. Le résultat en était que nous ne jouions pas tous correctement la Paneurythmie. Pendant les années, certains dansaient d’une manière, d’autres d’une autre manière.
Cela provoqua la désapprobation du Maître qui dit un jour:
– Il faut corriger les exercices et les jouer correctement. Cela ne doit pas se produire! Vous nuisez à Moi, à vous-mêmes et au reste de l’humanité, parce que d’ici, ces exercices effectués de manière incorrecte créent des états disharmonieux et des tourbillons, et ils se transfèrent et se transmettent au reste de l’humanité. Vous portez la responsabilité de ce qui se passe ici, dans la clairière, et avec la Paneurythmie, et de ce qui sort d’elle et qui va dans le monde et crée le destin de l’humanité.

Nous restions silencieux, sans rien dire. Nous ne comprenions rien. Le temps n’était pas venu pour comprendre. La Lumière n’était pas encore venue d’en Haut, pour illuminer notre conscience.
Ce temps vint quand le Maître s’en alla. Nous traversâmes des souffrances, des tourments et des examens que nous ne passions pas toujours avec succès, mais nous réussissions à passer plus loin dans notre chemin. C’est lors des événements de 1957–1958 que nous avons compris ce que signifiait jouer la Paneurythmie correctement et d’avoir de l’harmonie au Lever du Soleil et dans le monde. Nous avions compris, mais c’était trop tard pour nous. Le centre du Lever du Soleil était détruit. La responsabilité pour cela était la nôtre.
La destruction commença en 1945, après vint la grande perquisition du 6.ХІІ.1957 quand 163,000 volumes de la Parole du Maitre furent détruits. Après vint le procès contre la Fraternité en 1958 et la mise en prison de Boris Nikolov et de Jetcho Panayotov.
Le Salon du Lever du Soleil fut verrouillé avec un cadenas, et les autorités interdirent de danser la Paneurythmie dans la clairière du Lever du Soleil!

„PSAUME 91”

 

ENTRACTE

 

 

Deuxième partie

QUI DONNERA LES PAROLES POUR LA PANEURYTHMIE AU LEVER DU SOLEIL?

Raconté par Maria Todorova
В: Изгревът … Т. 1. София, 1993, с. 208, 210. ISBN 954-799-183-3

 

À l’époque où la Paneurythmie était donnée, où le Maître la faisait descendre d’en Haut, du Monde invisible, une sœur était présente et elle Lui demanda:
– Maître, cette Paneurythmie, est-ce que c’est la même que le frère Méthodi Chivatchev a vue dans le ciel au mont Mussallah?
Le Maître la regarda et lui dit:
– Nous faisons ces exercices de la même manière que les autres les font dans l’autre monde. Ils n’ont pas été inventés, mais pris d’en Haut. Ces exercices sont liés au monde physique, Spirituel et Divin.
– Mais, Maître, est-ce que cette Paneurythmie est la même que celle du ciel au mont Mussallah? – insista la sœur.
– La vraie Paneurythmie n’a pas été encore donnée. Elle est là-Haut, dans le Ciel. Elle sert d’idéal pour l’âme humaine et pour l’esprit humain. Par elle, ils s’harmonisent avec les Mondes qui se trouvent au-dessus d’eux. Elle descendra quand l’autre humanité arrivera. L’autre humanité aura d’autres corps: des corps spirituels. Avec ces corps spirituels, vous ne pourriez pas supporter la Paneurythmie du Ciel au-dessus du mont Moussalah.
Notre Paneurythmie est une Paneurythmie de l’âme humaine et de l’esprit humain qui sont descendus sur Terre. Et l’autre, la vraie Paneurythmie, est pour l’âme humaine et l’esprit humain qui sont là-Haut, dans le Monde invisible, et qui cherchent la communion avec Dieu. Nous, ici, nous cherchons la communion avec Dieu par notre Paneurythmie, et ceux qui sont là-Haut, ils cherchent la communion avec Dieu par leur Paneurythmie.
Quand l’humanité s’unira pour faire un, quand l’homme deviendra une âme éveillée et un esprit créant la vie, c’est alors que la vraie Paneurythmie sera envoyée d’en Haut. En attendant, plusieurs étés, années, centenaires et millénaires passeront.
– Maître, est-ce que notre Paneurythmie aura des paroles comme celle au mont Moussallah? – demanda de nouveau la sœur.
– Elle en aura, et nous enverrons un être d’en Haut, qui donnera les paroles de notre Paneurythmie – dit le Maître.
Nous demeurions en attente de cet être supérieur, sans savoir quand et à qui il apparaîtrait.
„LE PREMIER JOUR DU PRINTEMPS“

 

 

L’ETRE SUPERIEUR ARRIVA POUR TRANSMETTRE LES PAROLES POUR LA PANEURYTHMIE

Raconté par Maria Todorova
В: Изгревът … Т. 1. София, 1993, с. 210–211. ISBN 954-799-183-3

 

Quelques jours passèrent. Le Maître appela Olga Slavtchéva qui était poétesse. C’était en 1934.
– Sœur, est-ce que vous pourriez écrire des paroles pour la musique de nos exercices?
Olga fut un peu gênée:
– Mais, Maître, serai-je capable de les écrire? C’est trop compliqué pour moi. Saurai-je ranger les mots pour qu’ils correspondent à la mélodie, et saurai-je ne pas perdre le rythme? J’ai peur, Maître.
Le Maître lui sourit et dit:
– Nous t’aiderons. Nous t’enverrons un Être qui t’aidera pour le texte. Cet être te dictera les paroles pour la musique de chaque exercice. – Le Maître se tut et sourit.
– Bon, si c’est comme cela, nous essaierons tous les deux: moi et cet être.
– Mais comment et quand viendra-t-il?
Le Maître lui dit le jour et l’heure où cet être arriverait. Olga Slavtchéva se met à attendre le jour avec impatience, puis avec inquiétude. Des pensées de toute sorte lui passent par la tête. Comment sera cet être? Comment sera-t-il vêtu? Quel corps aura-t-il, saura-t-elle le reconnaître? Sera-t-elle capable de bien l’écouter? Des questions innombrables, et aucune réponse. Chaque jour, Olga devenait de plus en plus excitée. Ce n’est pas une blague: elle aura une visite du Monde invisible, et ce ne sera pas une simple visite, mais pour le travail qui lui était confié par le Maître!
Le jour et l’heure convenus vinrent. Olga Slavtchéva s’assit devant la table: elle avait préparé d’avance beaucoup de feuilles et de crayons, pour être sûre qu’elle fera le travail. L’heure et le moment convenus vinrent. Olga commença à sentir une inspiration qui s’emparait de son être entier, sa pensée s’éclaircit, son regard s’élargit et acquiert de la profondeur, devant elle, les notes de musique des exercices différents étaient posées. Et, à un moment donné, elle commença à entendre à l’intérieur d’elle-même les paroles qui commencèrent à se ranger l’une après l’autre. Olga les écrit sur la feuille blanche.
Elle venait de terminer deux ou trois exercices, et elle entendit que l’on frappait à la porte. Et voilà qu’une sœur entra, c’était une voisine, pour lui demander à lui prêter quelque chose. Olga lui dit qu’elle avait du travail. C’est du travail, cela? Elle est assise, notre Olga, et elle écrit de la poésie! La poésie, tu peux l’écrire demain aussi. Et maintenant, je suis venue te rendre visite et en plus, je voudrais que tu me prêtes quelque chose.
Olga partit dans une colère, elle lui cria dessus et la mit dehors, parce qu’elle avait du travail. Elle se rassit derrière la table. Mais tout s’était envolé. Dans sa tête, il n’y avait plus de pensées lumineuses; dans son cœur, il n’y avait plus de sentiments nobles, et il n’y avait plus d’élan pour l’inspiration. Il n’y avait plus rien. Tout s’était envolé. Tout ce qui était resté, c’était la colère et l’enguelade avec sa voisine. Olga comprit tout de suite qu’elle avait été piégée par les esprits de l’autre loge, elle se mit à pleurer et à supplier le pardon de cet être. Mais, pas de réponse, pas de retentissement. Olga ne dormit pas de la nuit, elle ne put pas s’endormir.
„JOIE ET TRISTESSE“

 

L’ETRE DU SOLEIL APPARAIT POUR LA DEUXIEME FOIS

Raconté par Maria Todorova
В: Изгревът … Т. 1. София, 1993, с. 211. ISBN 954-799-183-3

 

Le matin suivant, Olga alla voir le Maître et Lui raconta tout en pleurant. Le Maître la regardait d’un air sévère:
– Pourquoi tu n’as pas pris de mesures contre les forces malfaisantes et sombres? Elles ont vu la lumière qui était descendue du Ciel sur toi et au-dessus de toi, et ils envoyèrent tout de suite leurs serviteurs, pour t’empêcher de faire ton travail.
– Maître, je ne me suis jamais doutée qu’une chose pareille puisse m’arriver, surtout ici, au Lever du Soleil, devant Vous. Pourrai-je corriger ma faute?
Olga pleurait, et elle se mit à genoux en versant des larmes sur les genoux du Maître.
Le Maître se baissa et la releva– Bon, dans trente-trois jours cet être reviendra à l’heure convenue. Mais si tu ne réussis pas cette fois non plus, tu répondras devant Dieu. Puisque cet être est envoyé du Monda Divin juste et uniquement pour donner les paroles et pour te dicter le texte de la Paneurythmie.
Par ces paroles, le Maître clôtura la conversation, et Olga se baissa, Lui baisa la main et s’en alla.
Rentrée chez elle, Olga Slavtchéva se mit à conter péniblement les jours qui passaient. Elle seule savait comment ces jours s’écoulèrent l’un après l’autre. Elle ne parlait à personne, elle s’était enfermée sur elle-même, le sourire ensoleillé qu’elle avait toujours disparut de son visage. Ses amis crurent qu’elle était malade. Ils lui demandaient si elle avait besoin de quelque chose, si elle avait besoin d’aide. Elle rejette toutes les propositions. Elle avait posé d’avance des volets aux fenêtres de la baraque, elle les ferma de l’intérieur, ferme aussi les fenêtres, ferme la porte et la verrouille. Elle pend quelques couvertures sur les fenêtres, pour que, même si quelqu’un frappe à la porte, elle n’entende rien. Elle prépare une lampe à gaz, des bougies, des allumettes, et beaucoup de crayons et du papier. Le moment arriva de nouveau. Le sentiment d’inspiration connu apparut: sa pensée s’éclaircit, elle vit de la lumière au-dessus à l’intérieur d’elle-même.
Elle commença à entendre les mots: „Je suis Assavita. Je viens du Soleil pour te dicter les paroles de chaque exercice de la Paneurythmie. Je suis envoyée pour toi et je viens du Monde Divin.“ Olga nota tout.
Olga commença à noter chaque mot et de mettre les paroles sous le texte noté. Le travail dura quelques heures. À la fin, elles se firent les adieux comme des amies. Le jour même, Olga alla chez le Maître et Lui offrit le texte de la Paneurythmie. Le Maître l’approuva. À la fin, Olga Lui raconta au sujet des paroles d’Assavita. Le Maître fit un signe de tête.
– Maître, pourrai-je la voir encore une fois?
– Cela dépend de toi. Tu l’appelleras et tu prieras pour elle. Tout dépend de toi.
„BERHAN-AZI“

 

LES LOIS DE LA PANEURYTHMIE

Raconté par Maria Todorova
В: Изгревът … Т. 1. София, 1993, с. 211. ISBN 954-799-183-3

 

L’année suivante, Olga Slavtchéva publia un petit livre intitulé „PANEURYTHMIE“. L’année de publication est 1935. En haut, dans le coin gauche de la couverture, on avait mis le nom „Assineta“. Le prix de ce livre était 5 léva. Ce serait un miracle si de nos jours sont venus un ou deux de ces livres. Dans le même livre, Olga Slavtcheva publia aussi les paroles de trois chansons par le Maître qu’Il lui avait demandé d’écrire. Ce sont „Berchid Ba“ („Бершид Ба“), „Chant du printemps“ („Пролетна песен“) (dans le petit livre, cette chanson est intitulée „Le Printemps arrive“ („Пролетта пристига“), et „La chanson du gentil petit insecte“ („Песен на малката буболечка“) (dans le recueil cette chanson est intitulée „Малката буболечица“)
La même année – 1935 – Olga Slavtcheva publia un petit livre intitulé „ASSAVITA – CHANSON DIVINE“ („Асавита – Божествена песен“). Sur la couverture, dans le coin supérieur est écrit: „Helmira“. Assavita vient du Soleil, elle rend visite à Olga Slavtcheva et, en lui donnant le nom de Helmira, elle l’emmène dans le chemin menant au Soleil. Quand ils y arrivent; elle entend des mélodies connues, des paroles connues: elle entend les chansons que le Maître a donné sur Terre. Donc, la musique, le texte, les danses et les mouvements qu’elle voit au Soleil étaient presque les mêmes que la Paneurythmie du Maitre sur la Terre. Helmira voit avec ses yeux que la mélodie et les mouvements sont inextricablement unis, dans plusieurs mondes : le monde physique, le monde Spirituel et le Monde Divin. Ceux qui veulent, peuvent lire attentivement ce petit livre.
L’artiste peintre Tsvetana Siméonova a dessiné une image magnifique – en annexe du petit livre intitulé „De la terre vers le Soleil“ („От Земята към Слънцето“).
À l’époque, au Lever du Soleil, il y avait beaucoup de poétesses, et elle toutes, elle éprouveaient de la colère et de la jalouses, parce que le Maître accepta le texte d’Olga Slavtchéva. Elles étaient toutes, sans exception, convaincues que les paroles d’Olga Slavtchéva pour la Paneurythmie n’étaient pas belles, qu’il n’y avait pas de rime, qu’elles n’étaient pas rythmiques, qu’il n’y avait pas de mesure intérieure harmonieuse, que l’ordre des mots était comme c‘était venu par hasard sur la langue de notre poétesse. Bref, chacune des poétesses du „Lever du Soleil“ croyait qu’elle aurait écrit un texte cent fois meilleur. Cette conviction resta pendant des années dans les esprits des poétesses, même après le départ du Maître. Même après le départ d’Olga Slavtchéva, la question se soulevait de nouveau qu’un autre texte était indispensable.
À l’époque du Maître, en 1941, un livre fut publié sous le titre „Paneurythmie. Chansons des mouvements harmonieux. Musique et mouvements par le Maître.“ („Паневритмия. Песни на хармоничните движения. Музика и движения от Учителя“). Dans ce petit livre, il y a une introduction, et après il y a une partie intitulée „Les bases de la Paneurythmie“: le Maître y présente les principes de la Paneurythmie, ainsi que les lois et les forces qui l’ont créée. À la page 14 de ce livre est noté précisément et strictement:
„La Paneurythmie est basée sur les lois de la correspondance entre idée, mot, musique et mouvement.“
De cette manière, le Maître déclare catégoriquement que la Paneurythmie est donnée, que l’idée de la Paneurythmie est appelée d’en Haut par l’intermédiaire de la musique, qu’elle est habillée en mouvement, et que des paroles convenables sont mises pour chaque chanson.
Et ceux qui le veulent, ils peuvent faire connaissance plus en détail avec les sept principes de la Paneurythmie, et ils verront alors que ce que le Maître a donné ne peut pas être touché et altéré. Pourquoi? Parce qu’à la page 14 il est écrit:
„Les lois des exercices paneurythmiques sont inscrites dans l’Univers entier.“
Eh bien, je vous demande, qui sera si courageux d’essayer de corriger le Divin ? Et qui serait celui qui suivrait l’altération de la Parole du Maître, de Ses chansons et de la Sa Paneurythmie ? Et que chacun qui est lettré et sait lire, qu’il lise tout ce que le Maître a donné dans ce livre sous le titre „Les bases de la Paneurythmie“.
„BEAUTE“

 

LES DEUX PANEURYTHMIES – AU LEVER DU SOLEIL ET DANS LE MONDE INVISIBLE

Raconté par Maria Todorova
В: Изгревът … Т. 1. София, 1993, с. 212. ISBN 954-799-183-3

 

J’ai observé la façon dont nous jouions la Paneurythmie et dont nous la chantions. C’était quelque chose d’indescriptible. Je voyais la mélodie, les paroles et les mouvements fusionner et faire un tout. C’était une grande expérience pour notre génération : c’était une révélation céleste pour nos âmes et un contact avec une vraie réalité : celle du Monde Spirituel. Quand nous dansions la Paneurythmie, nous les frères et les sœurs de notre génération, nous nous transportions dans un autre monde : le monde des âmes humaines. En bas, nous marchions et dansions, et en Haut nos âmes planaient doucement dans l’autre cercle, le Cercle Céleste de la Paneurythmie, en Haut, dans le Monde invisible. Ainsi, deux cercles se formaient – un cercle en bas, dans la clairière du Lever du Soleil où nous dansions – en fait – c’étaient nos corps qui dansaient, et un autre cercle en haut, dans le ciel – là-haut, nos âmes étaient rangées en cercle et dansaient.
Il ne se passait pas une seule Paneurythmie où les sœurs ne partageaient pas avec le Maître cette expérience de la danse dans „les deux Paneurythmies“. L’une en bas, sur Terre, et l’autre en haut, dans le Ciel.
Les chansons avec les paroles d’Olga Slavtchéva réunissaient ce cercle en bas, dans la clairière, avec celui d’en haut, dans le ciel. Nous sentions que le ciel et la terre étaient réunis par nos chants, que nous dansions en bas, et que nos âmes tournent et dansent aussi en haut, dans le ciel. Pour nous, c’était la communion des âmes, c’était l’union des âmes humaines – en bas, avec nos corps, et en haut – avec nos chants dans le Monde invisible. Ce lien, une fois formé dans le cercle vivant de la Paneurythmie en bas, sur Terre, et en haut, dans le Ciel, il est éternel. C’est pour cela que la Paneurythmie – par les paroles, les mouvements, la mélodie et le rythme – représente le lien de l’âme humaine et de l’esprit humain avec le corps humain sur Terre, et le lien de nos corps spirituels avec les êtres en Haut, dans le Monde invisible. Ce monde est un monde de la sagesse où tout est harmonie, musique, pureté et Védière (Виделина)1).
La parole du Maître précède la Védière (Виделината), la musique et l’harmonie, car la parole du Maître vient du Monde de la Vérité lequel est le monde de l’Esprit Divin et de l’Âme Divine.
C’est pour cela que la Paneurythmie était un acte de service solennel pour nous, dans la clairière du Lever du Soleil. Elle était une initiation pour nos âmes qui dansaient en haut, dans le Monde invisible en créant le deuxième cercle de la vraie Paneurythmie : celle qui n’était pas créée par des mains humaines. C’était cela la Paneurythmie pour nous – un acte de service solennel et une initiation.
„Il y a de l’harmonie et du rythme dans l’Être entier.
Le Cosmos entier est pénétré de musique et de mouvement unis et formant un tout.
C’est cela justement la Paneurythmie.“ (page 15).
Eh bien, avez-vous compris ce que c’est la Paneurythmie, et qu’elle est sacrée ? Qu’elle est inaccessible, non pas créée par les mains des humains sur Terre, qu’elle est un Idéal pour l’âme humaine et pour l’esprit humain.
„LA JOIE DE LA TERRE“

 

LES PORTES LORS DE LA PANEURYTHMIE

Raconté par Dragan Petkov
В: Изгревът … Т. 7. София, 1997, с. 153–154. ISBN 954-90041-7-1

 

Danser la Paneurythmie et être le participant vivant dans ce cercle à l’époque du Maître, c’était une expérience incroyable. Chacun de nous avait sa propre sensation sur l’effet de la Paneurythmie comme musique, mouvement et comme union d’harmonie dans un champ créé par la „ Paneurythmie Vivante “ se trouvant dans l’École invisible de la Fraternité Blanche.
Quand nous étions rangés par paires et que les paires se mettaient à tourner dans le cercle commun, il fallait respecter une règle donnée par le Maître. Quand les paires tournent dans le cercle, il faut que la même distance reste entre les paires. Il ne faut pas qu’à certains endroits il y ait une distance plus grande entre les paires, et qu’à d’autres endroits elles soient entassées l’une sur l’autre en se gênant pendant la danse. Il doit y avoir la même distance entre les paires. Quand les personnes écartent les bras, il doit y avoir une distance d’au moins un mètre entre elles. Parfois le Maître nous faisait faire un exercice. Il demandait aux participants de se prendre par la main et de former comme une ronde. Puis, ils se lâchaient les mains, tournaient à droite, et c’était la distance qu’il fallait y avoir entre eux. De cette manière, on déterminait la grandeur du cercle. En fonction du nombre des paires qui participaient, on déterminait le diamètre du cercle. Des fois, son diamètre était plus grand, d’autres fois, il était plus petit. La grandeur du cercle n’est pas importante. Une autre chose est importante: respecter la même distance entre les paires. Le Maître tenait à ce que la distance entre les paires ne soit pas trop grande. Il s’exprimait ainsi: „Fermez les portes!“ Il définissait ces distances trop grandes comme des portes ouvertes.
Qu’est-ce que ces portes représentent?
Le cercle de la Paneurythmie est un cercle vivant de forces et représente un champ de force. Il est créé par les paires dansantes. Quand une porte s’ouvre, cela veut dire que la distance entre les paires n’est pas respectée et que le cercle vivant est coupé. Alors, d’autres forces entrent par ces portes, volent de ce champ de force et après, comme des voleurs, ils emportent toute la Bénédiction de la Paneurythmie. Puisque ce sont des voleurs, ils prennent ce dont ils ont besoin, ils prennent ce capital, pour que la Loge Noire travaille par lui, et ils nous laissent l’harmonie troublée, c’est-à-dire de la dysharmonie. Et après, nous nous demandons pourquoi nos affaires ne marchent pas bien. Il n’y a rien d’étonnant, mais il faut exécuter les choses exactement comme le Maître les avait dites.
Une fois, le Maître était mécontent, et Il dit:
– J’ai dit, fermez les portes à temps. Par ces portes, d’autres forces entrent dans le cercle. Il ne faut pas admettre que ces forces-là entrent parmi nous pour compromettre l’harmonie. Vous êtes responsables devant le Ciel du fait que vous admettez, par votre désobéissance, que la Loge Noire attaque l’École. Ces choses-là sont inadmissibles et sont sanctionnées par le Monde invisible. Le Monde invisible est un endroit où règnent l’intelligence suprême, l’harmonie suprême et la lumière suprême. C’est la Lumière du Monde Divin.
Nous avons mémorisé cela, et nous vous le transmettons. Bien sûr, nous ne l’appliquions pas toujours.
Quand nous dansions la Paneurythmie selon toutes les règles données par le Maître, une telle harmonie s’instaurait entre nous, que nous avions le sentiment de ne pas marcher sur terre. C’était notre impression, mais au fait nous touchions la terre par nos pieds. C’est alors que nous comprenions ce que c’était de jouer la Paneurythmie correctement, à „portes fermées“.
„LE FEU EST ALLUME“

 

LES ARMES DE LA PANEURYTHMIE

Raconté par Dragan Petkov
В: Изгревът … Т. 7. София, 1997, с. 154–155. ISBN 954-90041-7-1

 

Et voilà que maintenant, 45 ans près le départ du maître, cette règle des portes n’est plus respectée. Parfois, certains des amis âgés se mettent à avertir: „Fermez les portes!“ D’autres, qui écoutent, sont agacés par leurs remarques.
À l’époque, le Maître ne disait pas „porte“, mais „portail“. Ils s’agacent parce qu’ils ignorent. Ils s’agacent, parce qu’ils ont ouvert le „portail“ de la Paneurythmie, et qu’en eux sont entrés ces êtres et forces qui sucent l’énergie et qui volent du Cercle vivant de la Paneurythmie. Ils s’agacent aussi parce que d’autres en eux s’agacent, parce qu’ils y sont entrés et qu’ils se sont accrochés comme des tiques, en suçant de l’énergie sans cesse. Eh bien, dites-moi, comment pourrait-on corriger et fermer ces portes seulement par une remarque? On ne peut pas.
D’autres fois, le Maître attirait notre attention sur le fait que nos états disharmonieux au lever du Soleil se propageaient dans le monde sous la forme d’une dysharmonie dans les esprits des autres gens. Une fois, Il était sévère, et nous dit:
– Vous ici, au Lever du Soleil, vous êtes coupables de ce qui se passe dans le monde. Vos pensées et sentiments disharmonieux se propagent à partir de ce Centre Divin par la vague Divine créée par l’arrivée du Grand Maître. Et au lieu d’adopter les idées de la Parole en tant qu’harmonie et pureté, l’humanité adopte vos défauts en tant que dysharmonie et imperfection.
C’est alors que nous avons réalisé quel était notre rôle au Lever du Soleil. Il y avait une Force en nous qui pouvait créer et construire la Nouvelle vie. Il y avait aussi une Force qui pouvait détruire. Nous avons vécu les deux choses. Et les résultats, nous les avons vus.
Nous avons réalisé que la Paneurythmie au Lever du Soleil était une arme puissante de construction et de destruction.
Pendant la Paneurythmie, nous avons commencé à danser dans un cercle plus petit, en faisant attention de ne pas laisser des portes et des portiques entre nous, c’est-à-dire en respectant une distance égale entre nous.
Après, le Maître nous donnait la tâche d’augmenter graduellement le diamètre du cercle.
Cela signifiait que les idées du Maître devaient palpiter et sortir du centre du cercle et qu’elles devaient se propager de là dans le monde entier. Cela signifie que le centre de la vie palpite et envoie de manière rythmique des vagues d’harmonie dans le monde. Voilà ce qui était une méthode de travail du Maître pour la propagation de Ses idées. C’est pourquoi vous trouverez dans Sa Parole une expression qui dit:
„Ma Parole se propage dans l’air. Il y a des êtres qui L’acceptent et qui La propagent tout de suite. Les idées Divines se propagent de cette manière.“
C’est pourquoi le Maître disait que la Nouvelle Doctrine viendrait de l’intérieur des gens et qu’ils les accepteront d’abord comme des idées propres à eux et qu’ils les réaliseront comme des idées à eux.
Voilà la voie! Il n’y en a pas d’autre!
La Parole Originale du Maître est imprimée!
Le Chemin de la Vie dans l’École est présenté dans la série „La Lever du Soleil“.
C’est le Chemin du Seigneur! Amen!
„BENI SOIT NOTRE DIEU“

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